Aladdin

Aladdin est le 40 e long-métrage d'animation et le 31 e «Classique d'animation» des studios Disney. Sorti en 1992, il s'inspire du conte des Mille et Une Nuits Aladin et la lampe merveilleuse mais également du film Le Voleur de Bagdad.



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Film américain - Film sorti en 1992 - Film d'animation - Long métrage d'animation Disney - Titre de film en A - Film musical des années 1990 - Univers d'Aladdin de Disney - Oscar de la meilleure chanson originale

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Page(s) en rapport avec ce sujet :

  • Aladdin est un long-métrage d'animation des studios Disney sorti en 1992.... Le Retour de Jafar en 1994 et Aladdin et le Roi des voleurs en 1996.... vus le jour suite à la sortie sur grand écran du génie et de son maître.... (source : annuaire-enfants-kibodio)
Aladdin
Image associée au film

Réalisation John Musker
Ron Clements
Acteur (s) Scott Weinger
Jonathan Freeman
Linda Larkin
Frank Welker
Gilbert Gottfried
Douglas Seale
Robin Williams
Scénario
Lyrics Howard Ashman
Tim Rice
Musique Alan Menken
Animateur Voir texte
Producteur (s)
Production Walt Disney Pictures
Distribution Buena Vista Pictures Distribution
Budget 28 millions de US
Format Couleurs
1, 66 :1 (1, 85 :1 étendu)
Dolby Stéréo
Durée 87 min
Sortie 1992
Langue (s)  originale (s) anglais
Pays d'origine États-Unis États-Unis
Fiche IMDb

Aladdin est le 40e long-métrage d'animation et le 31e «Classique d'animation» des studios Disney. Sorti en 1992, il s'inspire du conte des Mille et Une Nuits Aladin et la lampe merveilleuse mais également du film Le Voleur de Bagdad (1940) [1]. Il a été réalisé dans la période appelée Second âge d'or de Disney, débuté par la sortie de La Petite Sirène (1989). L'adaptation d'Aladdin est le film à succès principal de l'année 1992, récoltant 217 millions de aux États-Unis et plus de 504 millions dans le monde[2].

Le film a été réalisé par John Musker et Ron Clements, les deux ayant juste fini d'écrire et réalisé La Petite Sirène (1989). La bande originale musicale du film a été composée par Alan Menken, sur des paroles de Howard Ashman et Tim Rice. La version originale anglophone d'Aladdin comprend les voix des acteurs Scott Weinger, Jonathan Freeman, Linda Larkin, Frank Welker, Gilbert Gottfried, Douglas Seale, et Robin Williams dans le rôle du Génie de la lampe.

Aladdin a fait l'objet de deux suites, sorties directement en vidéo : Le Retour de Jafar (1994) et Aladdin et le Roi des voleurs (1996), ainsi qu'une série télévisée, Aladdin (1994-95), et des bandes-dessinées.

Synopsis

Au cœur de l'Arabie, dans la ville d'Agrabah, un jeune homme orphelin du nom d'Aladdin vit en volant de la nourriture aux marchands des bazars. Même s'il chaparde, Aladdin rêve de prouver qu'il n'est pas qu'un vulgaire voleur mais bien un homme de valeur contraint à enfreindre la loi pour survivre.

Un jour, il fait la connaissance de par hasard une jeune fille dont il tombe amoureux. Celle-ci n'est autre que la fille unique du Sultan d'Agrabah, Jasmine, que la loi contraint à trouver un époux au plus vite. Mais la têtue princesse refuse de se marier par obligation et souhaite épouser un homme qu'elle aimera. N'étant qu'un misérable voleur, Aladdin se met en quête d'un moyen qui lui permettra d'impressionner la belle princesse pour conquérir son cœur.

Au palais royal, le Grand Vizir du Sultan, le sombre Jafar, désire prendre le pouvoir. Pour réaliser son rêve, il a besoin d'une lampe magique qui lui assurera la réalisation de trois vœux. Mais cette lampe est dissimulée dans une fabuleuse caverne où seul un homme au cœur pur pourra entrer.

Jafar découvre bientôt que cet homme n'est autre qu'un vaurien qui parcourt les rues d'Agrabah et qui s'appelle : Aladdin.

Résumé

Ce qui suit dévoile des moments clés de l'intrigue.

L'histoire commence avec un marchand ambulant monté sur un chameau et traversant le désert, tout en chantant Nuit d'Arabie (Arabian Nights). Quand il atteint une ville, il tente de nous convaincre de lui acheter quelque chose et finit par dévoiler une simple lampe à huile. Il déclare qu'elle n'est pas une vulgaire lampe mais un objet magique qui a changé la vie d'un jeune homme, un certain Aladdin, dont il commence à relater l'histoire :

Par une nuit noire, Jafar, le Grand Vizir du Sultan d'Agrabah, accompagné de son irascible perroquet Iago, tente d'entrer dans la Caverne aux Merveilles, un lieu magique enfui sous le sable du désert et qui contient les plus extraordinaires trésors qu'on peut tout juste imaginer. Toutes ces fabuleuses richesses ne sont néenmoins rien comparées au véritable joyau de la Caverne : une simple lampe à huile. Mais, il ne faut pas se fier à l'apparente banalité de cet objet car cette lampe héberge en réalité un Génie aux pouvoirs fantastiques qui devra exaucer les trois vœux que le possesseur de la lampe exigera de lui.

Jafar charge un gredin de lui rapporter la lampe mais ce dernier échoue car il n'a pas le cœur pur. N'étant pas non plus exempt de noires pensées, le Vizir ne peut pénétrer lui-même dans la Caverne et est contraint de trouver un homme apte à le faire à sa place.

Dans la ville d'Agrabah, Aladdin, un jeune homme orphelin, vit de chapardages avec son singe, qui est en particulier son ami et son comparse, Abu. Même s'il est un voleur, Aladdin sait que, au fond de lui, il vaut mieux qu'on ne le pense et qu'il n'est pas un vaurien comme le croient les marchands et les gardes de la ville. Il rêve de prouver sa valeur, de dépasser les apparences pour révéler sa véritable nature.

Agrabah est dominée par un monumental palais, où réside son Sultan. Ce dernier n'a qu'un seul descendant : une fille, la princesse Jasmine. Celle-ci est contrainte, par la loi, à avoir épouser un prince avant son prochain anniversaire, qui aura lieu dans trois jours. Les prétendants se pressent pour lui faire la cour mais Jasmine les déboute tous parce qu'elle veut se marier à un homme qu'elle aura choisi par amour. Elle refuse totalement de se marier par obligation.

Frustrée de se sentir prisonnière de cette situation, elle escalade le mur d'enceinte du palais et s'enfuit dans la ville. Elle se retrouve rapidement dans le souk, qu'elle découvre pour la première fois. Elle fait la rencontre d'Aladdin et d'Abu, qui la sauvent des marchands et des gardes du palais, et l'amènent dans leur repaire.

De son côté, Jafar utilise l'une de ses inventions pour trouver l'homme au cœur pur qui pourra pénétrer dans la Caverne aux Merveilles et il apprend que ce dernier n'est autre qu'Aladdin. Il envoie une escouade de gardes pour le capturer dans sa tanière.

Les gardes s'y rendent et attrapent Aladdin. Jasmine intervient et , pour le sauver, se dévoile comme la princesse d'Agrabah. Cependant, les gardes refusent de lui obéir et de libérer Aladdin parce qu'ils ne reçoivent leurs ordres que du Grand Vizir Jafar.

Jasmine retourne au palais et intercède auprès de Jafar pour espérer la libération du jeune homme dont elle ignore le nom. Mais Jafar lui explique que le voleur a déjà été condamné à mort et que la sentence a été exécutée. La princesse, en larmes, se réfugie dans sa chambre.

Néanmoins, Jafar a menti. On retrouve Aladdin emprisonné dans les geôles du palais. Là, il fait la rencontre d'un vieil homme - qui se révèle être Jafar déguisé - qui l'aide à s'évader. Ensemble, ils partent pour le désert pour trouver un merveilleux trésor : celui de la Caverne aux Merveilles.

Une fois la Caverne ouverte, Aladdin et Abu s'y engagent avec pour mission de ne toucher qu'à la lampe que le vieillard a demandé de lui rapporter.

Dans la Caverne, ils atteignent une immense salle emplie d'objets en or où ils font la connaissance de un tapis volant. Ce dernier les mène jusqu'à la lampe, qui se trouve au sommet d'un pic rocheux. Tandis qu'Aladdin monte les escaliers et se saisit de la lampe, Abu ne peut résister à l'attraction d'un énorme joyau dont il se saisit. Cet acte provoque la colère de la Caverne qui se met à s'effondrer. Montés sur le tapis, Aladdin et Abu filent jusqu'à l'entrée avant qu'elle ne soit obstruée. Hélas, un rocher s'écroule sur le tapis dont sont projetés Aladdin et son compagnon. Se tenant à la paroi, Aladdin supplie le vieillard de lui tendre la main pour l'aider à sortir mais Jafar veut en premier lieu qu'on lui donne la lampe. Aladdin s'exécute. Dès qu'il tient la lampe entre ses mains, le Vizir éclate de rire et tente de poignarder le voleur, mais Abu l'en empêche. Son maître et lui retombent dans la Caverne. S'étant extirpé de dessous un rocher, le tapis volant les sauve d'une chute mortelle.

L'entrée de la Caverne disparaît sous les sables. Jafar se débarrasse de son déguisement et , exultant, tend une main avide vers la poche où il a positionné la lampe. Il découvre tandis qu'elle n'y est plus.

Pendant ce temps, au palais, le Sultan s'inquiète du chagrin de sa fille et lui propose de se confier à lui.

Sous les sables, au fond de ce qu'il reste de la Caverne aux Merveilles, Aladdin, Abu et le tapis se réveillent indemnes. Aladdin désespère mais Abu extirpe de son gilet la fameuse lampe qu'il a dérobée au vieillard lors de leur affrontement. Afin d'y lire une inscription qui y est gravée, Aladdin frotte l'objet ce qui provoque la sortie du Génie de la lampe. Ce dernier propose à Aladdin, son nouveau maître, d'exaucer trois vœux et , face à son scepticisme, lui chante Je suis ton meilleur ami (Friend Like Me) pour le convaincre. Étant prisonnier de la Caverne mais ne voulant pas perdre l'un de ses souhaits en demandant à être libérer, Aladdin ruse en prétextant que les pouvoirs du Génie ne sont pas infinis. Pour lui prouver le contraire, ce dernier les fait tous sortir de là.

Au palais d'Agrabah, le Sultan accuse Jafar d'abu de pouvoirs pour la condamnation à mort du jeune voleur rencontré par Jasmine. Celle-ci met en garde le Vizir : le jour où elle sera reine, elle se débarrassera de lui. Peu après, Iago souffle à son maître l'idée qu'il épouse lui-même la princesse pour devenir sultan.

On rejoint Aladdin et ses compagnons dans une petite oasis où les a conduits le Génie. Ce dernier réalise qu'il s'est fait rouler tandis qu'Aladdin et Abu rêvent de ce qu'ils vont lui demander. Ne sachant pas trop, Aladdin interroge le Génie sur ce que lui souhaiterait à sa place. Surpris, ce dernier lui confie qu'il rêve d'être libéré de son statut de génie car cette tâche le lie à jamais à la lampe et le contraint à obéir aux ordres de son maître. Mais cette liberté, seul le possesseur de la lampe pourrait la lui accorder en souhaitant que le Génie soit libre - c'est-à-dire en "usant" l'un de ses trois vœux. Une chose qui n'arrivera sûrement jamais. Aladdin promet au Génie que, après ses deux premiers souhaits, il utilisera le troisième pour le libérer.

Aladdin, pour pouvoir avoir une chance avec la princesse Jasmine, demande à devenir un prince. Le Génie l'exauce et fait de lui le "Prince Ali Ababwa".

A Agrabah, Jafar prétend que la loi prévoit que, si on ne trouve pas un parti digne de l'épouser, la princesse devra se marier au Grand Vizir en fonction, donc : Jafar lui-même. Le Sultan demeure sceptique mais Jafar l'hypnotise pour le convaincre. Soudain, des trompettes résonnent et brise l'envoûtement. Elles annoncent le Prince Ali.

Juché sur Abu, transformé en un énorme éléphant et accompagné d'une immense troupe créée par le Génie, Aladdin fait une entrée décoiffante sur le rythme entraînant de Prince Ali (Prince Ali) sous les yeux médusés des citoyens d'Agrabah. Il se rend jusqu'au palais royal et déclare au Sultan vouloir épouser sa fille. Jafar n'apprécie guère l'arrivée de ce prince qui met à mal ses desseins. Quant à Jasmine, elle fulmine en découvrant que les trois hommes prévoient de la marier sans même la consulter. Furieuse, elle rejette ce nouveau prétendant sans attendre.

Dans la nuit, "Ali" retrouve Jasmine sur le balcon de sa chambre et l'emmène faire un tour du monde sur le tapis magique, au son de Ce Rêve Bleu (A Whole New World). Jasmine découvre que Ali n'est autre qu'Aladdin, le voleur qui lui a sauvé la vie au marché et qu'elle croyait mort. N'osant pas lui avouer qu'il n'est qu'un vaurien, Aladdin prétexte qu'il se déguise quelquefois en simple crêve-la-faim pour échapper aux obligations princières. De retour au palais, ils échangent un baiser.

Mais, tandis qu'Aladdin rejoint ses compagnons dans le parc du palais, les gardes se saisissent de lui. Ils l'emmènent captif et inconscient avec pour mission de le faire disparaître à jamais, conformément aux instructions de Jafar. Après l'avoir lesté, les gardes jettent Aladdin dans la mer. Lors de la chute, la lampe tombe au fond de l'eau et , parce qu'elle frôle la main du garçon, le Génie en sort. Aladdin perd conscience mais le Génie, considérant que le souhait d'être tiré de là est son second vœu, le sauve de la noyade. Ils reviennent ensuite en toute hâte jusqu'au palais.

Là-bas, le Sultan, envoûté par Jafar, annonce à Jasmine qu'il a décidé qu'elle épouserait le Grand Vizir. La princesse refuse et dit avoir choisi le Prince Ali mais Jafar déclare qu'il les a "quittés".

Aladdin arrive à ce moment-là et sème Jafar d'avouer qu'il a tenté de l'assassiner. Le Vizir, grâce à son bâton, persuade le Sultan qu'Aladdin ment. Ce dernier se saisit alors de la canne et la détruit, brisant de fait l'envoûtement. Ayant repris ses esprits, le Sultan ordonne l'arrestation de Jafar qui, après avoir vu qu'Aladdin possède la lampe magique, s'enfuit.

Réalisant que Jasmine a (enfin) choisi un prétendant, le Sultan est ravi et prédit au Prince Ali qu'il sera un jour sultan lui-même. Au même moment, dans ses appartements, Jafar ricane en réalisant que ce "Prince Ali" n'est en vérité rien qui plus est que le misérable vaurien Aladdin. Il charge Iago de lui voler la lampe magique et de la lui amener.

Malgré le fait qu'il va épouser Jasmine, Aladdin est loin d'être heureux. Il refuse de libérer le Génie car, sans lui, il n'est plus le Prince Ali et sait qu'il pourra faire une croix sur sa dulcinée. En proie aux remords et au doute, il se dispute avec ses compagnons. Juste après, en imitant la voix de Jasmine, Iago attire Aladdin hors de sa chambre, où il laisse la lampe sans surveillance. Une fois que le jeune homme est sorti de la pièce, Iago s'y glisse et dérobe le précieux objet.

Aladdin retrouve Jasmine au moment où le Sultan va annoncer leur mariage. Il est présenté à la foule, rassemblée au pied du palais royal, qui l'acclame. Sur ces entrefaites, Jafar, nouveau propriétaire de la lampe magique, ordonne au Génie de le faire sultan. Le père de Jasmine est alors dépouillé de ses attributs royaux. Aladdin tente de raisonner le Génie mais ce dernier doit obéir à son maître. Jafar souhaite alors devenir le plus puissant sorcier de l'Univers. Grâce à ses nouveaux pouvoirs, il montre à Jasmine et son père que le fabuleux Prince Ali Ababwa n'est rien d'autre que ce vaurien d'Aladdin. Il envoie ce dernier aux confins du désert grâce à une tornade et savoure son triomphe.

Cependant, Aladdin survit. Avec Abu et monté sur le tapis volant, ils mettent le cap vers Agrabah.

Dans la ville, Jafar a fait du Sultan son bouffon et de Jasmine son esclave. Ignorant que le Génie ne peut obliger les gens à s'aimer, il souhaite que son troisième vœu fasse tomber Jasmine désespérément amoureuse de lui. Aladdin arrive à ce moment-là. L'ayant aperçu, Jasmine fait croire au sorcier que son souhait a été exaucé pour distraire son attention lorsqu'Aladdin tente de dérober la lampe magique.

Hélas, Jafar le découvre avant qu'il ait réussi. Après avoir enfermé Jasmine dans un sablier géant, il se transforme en un gigantesque cobra et combat Aladdin, qu'il finit par enserrer dans ses anneaux.

Tandis que Jafar se gausse d'être le plus puissant sorcier de la Terre, Aladdin lui fait remarquer qu'il tient ses pouvoir du Génie et que ce dernier peut les lui reprendre. Jafar n'est par conséquent que le second plus puissant être du monde. Jafar fait alors un dernier vœu : il souhaite devenir le génie le plus puissant de la Terre. Aussitôt demandé, aussitôt exaucé. Mais Jafar a oublié que les génies sont liés à une lampe pour l'éternité : il se retrouve enfermé dans une lampe à huile noire, en compagnie de Iago. Tous ses sortilèges sont annulés et le Sultan retrouve son rôle tandis qu'Aladdin libère Jasmine du sablier géant. D'une pichenette, le Génie envoie la lampe de Jafar dans la Carverne aux Merveilles.

Aladdin n'étant plus un prince, Jasmine et lui savent qu'ils ne pourront jamais se marier. Avant de partir, il fait son dernier souhait : il demande à ce que soit libéré le Génie. Heureusement, le Sultan, voyant l'amour de sa fille pour ce "vaurien" et en récompense de ses actes de bravoure, change la loi. À partir de désormais, la princesse épousera l'homme qu'elle estimera digne d'elle.

Tandis que l'ex-Génie part découvrir le monde, Jasmine et Aladdin se marient.

Fin des révélations.

Personnages

Fiche technique

Note : La liste des "crédités" au générique étant trop longue pour être citée in extenso ici, nous n'avons repris que les principaux contributeurs.

Voix originales
  • Scott Weinger : Aladdin
  • Brad Kane : Aladdin (chant)
  • Linda Larkin : Jasmine
  • Lea Salonga : Jasmine (chant)
  • Robin Williams : Genie / Peddler (Le colporteur)
  • Jonathan Freeman : Jafar
  • Gilbert Gottfried : Iago
  • Douglas Seale : Sultan
  • Frank Welker : Abu / Rajah / The Cave of Wonders (La Caverne aux merveilles) / Special vocal effects (Effets vocaux)
  • Jim Cummings : Razoul / Fruit Merchant (Vendeur de fruits)
  • Bruce Adler  : Peddler (Le colporteur, voix chantée)
  • Charlie Adler  : Gazeem / Melon Merchant (Vendeur de melons) / Nuts Merchant (Vendeur de noix)
  • Phil Proctor : Guard (Garde)
  • Corey Burton : Prince Achmed
  • Jerry Houser : Scrawny Guard (Garde efflanqué)
  • Mickie McGowan  : Vendor (Vendeur)
  • Jack Angel : Additional Voices (Voix additionnelles)
  • Phillip L. Clarke  : Additional Voices (Voix additionnelles)
  • Jennifer Darling : Additional Voices (Voix additionnelles)
  • Debi Derryberry : Additional Voices (Voix additionnelles)
  • Sherry Lynn  : Additional Voices (Voix additionnelles)
  • Patrick Pinney  : Additional Voices (Voix additionnelles)

Voix françaises

Voix québécoises

Chansons du film

Icône de détail Article détaillé : Aladdin (bande originale du film) ‎.
  • Nuits d'Arabie (Arabian Nights) - Narrateur
  • Je vole ou Pour une bouchée de pain au Québec (One Jump Ahead) - Aladdin et Chœurs
  • Je vole ou Pour une bouchée de pain au Québec (One Jump Ahead), reprise - Aladdin
  • Je suis ton meilleur ami ou Un ami comme moi au Québec (Friend Like Me) - Génie
  • Prince Ali - Génie et Chœurs
  • Ce rêve bleu ou Un nouveau monde au Québec (A Whole New World) - Aladdin et Jasmine
  • Prince Ali, reprise - Jafar
  • Ce rêve bleu ou Un nouveau monde au Québec (A Whole New World) - Générique de fin

Récompenses et nominations

  • Oscar de la "Meilleure bande originale" (Alan Menken)
  • Grammy Award de la "Meilleure chanson" (Alan Menken & Tim Rice pour A Whole New World)
  • Golden Globes de la "Meilleure bande originale" et de la "Meilleure chanson" (Alan Menken & Tim Rice pour A Whole New World)

Sorties cinéma

Sorties vidéo

  • 1er octobre 1993 - VHS (Québec uniquement)
  • 12 octobre 1994 - VHS avec recadrage 4/3 et Laserdisc avec format original
  • 2004 - DVD de 2 disques (Québec)
  • 6 octobre 2004 - VHS avec recadrage 4/3, Double DVD Collector et Coffret Prestige 4 DVD avec format original respecté et restauration numérique
  • 18 janvier 2005 - Coffret DVD comprenant les trois films (Québec)

La musique

Le compositeur Howard Ashman est crédité de l'idée d'une adaptation de l'histoire d'Aladdin en un long métrage d'animation Disney avec des séquences chantées. Il aurait proposé cette idée dès 1988 tandis qu'il travaillait avec Alan Menken sur La Petite Sirène (1989) [3]. Ils ont co-écrits six chansons pour le film dont Arabian Nights, Friend Like Me et Prince Ali mais avec la mort en 1991 de Ashman, Tim Rice a co-écrit de nouvelles chansons dont One Jump Ahead et A Whole New World[3].

Dans la version originale, une partie de la chanson Arabian Nights (Nuits d'Arabie) a été censurée : les vers suivants «Where they'll cut off your ear if they don't like your face / It's barbaric, but, hey, it's home.» («À l'endroit où ils te coupent les oreilles s'ils n'aiment pas ton visage / C'est barbare, mais, eh, c'est chez moi.») furent changés à partir de juillet 1993 en «Where it's flat and immense and the heat is intense / It's barbaric, but, hey, it's home.» («À l'endroit où c'est plat et immense et où la chaleur est intense / C'est barbare, mais, eh, c'est chez moi.») , suite à des protestations de l'ADC (American-Arab Anti-Discrimination Committee) . La version française n'a pas souffert de ce problème («Moi je viens d'un pays de désert illimité / Où les caravanes rêvent et flânent / Où, pendant ton sommeil / Les serpents t'ensorcellent ! / C'est bizarre çà ? Mais, eh, c'est chez moi !»), au contraire de la version québécoise («On vous coupe les oreilles si votre air nous r'vient pas / C'est barbare mais on se sent chez soi!») dont les paroles furent changées pour la sortie DVD.

Scénario et décors

Les directeurs artistiques ont pris comme sources les enluminures perses et la calligraphie arabe[3].

L'intrigue est comparable à celle du Voleur de Bagdad, film muet de 1924 qui rencontra une seconde version en 1940. Les noms d'Abu et Jafar en sont tirés. L'intrigue s'inspire aussi d'éléments élaborés lors d'une première utilisation de l'univers d'Aladdin dans le long-métrage d'animation, La Bande à Picsou, le film : Le trésor de la lampe perdue (1989).

Comme la majorité des films Disney, Aladdin fait référence à d'autres créations de la compagnie :

  • lorsque le sultan empile ses petites figurines, on peut voir parmi elles la Bête (1991)  ;
  • dans la foule, Aladdin bouscule deux hommes qui sont des caricatures de John Musker et Ron Clements, les réalisateurs.
  • le nom de Razoul pour un personnage du marché provient du superviseur layout Rasoul Azadani [4]

Mais le plus grand nombre de références tournent autours des imitations du génie.

Les imitations du Génie et autres références

Voici quelques unes des transformations et références [5] :

Les personnages

Le premier personnage élaboré est celui du Génie, sous le crayon de l'animateur Eric Goldberg [3]. Il a été influencée par les caricatures au style incurvée mais fluide de l'artiste Al Hirschfeld [3]. L'acteur qui fut choisi pour interpréter la voix du Génie (mais aussi celle du narrateur) est Robin Williams. Ce choix marque une première pour un grand film d'animation américain en incluant une star dans sa distribution comme élément de promotion. Le phénomène devint ensuite plus important avec, par exemple, Tom Hanks dans Toy Story (1995) ou Mike Myers et Eddie Murphy dans Shrek (2001). L'acteur avait accepté suite au succès de Good Morning, Vietnam, autre production Disney[7]. Robin Williams a tellement improvisé qu'il y eut plus de 16 heures d'enregistrement, tandis que le film ne dure qu'une heure et demie. Il a cependant accepté d'être payé au plus bas salaire d'un acteur de studio, à la condition que sa voix ne soit pas utilisée pour du merchandising et que le Génie occupe moins de 25% de la place sur les affiches et dans les bandes-annonces[7]. Ces règles n'ayant pas été respectées, Robin Williams s'est brouillé avec la Walt Disney Company. Il n'apparaît par conséquent ni dans la suite Le Retour de Jafar, ni dans la série télé Aladdin où il est remplacé par Dan Castellaneta. Pour tenter de se faire pardonner, Michæl Eisner, président de Disney, lui a offert un Picasso que l'acteur a refusé. Ce n'est qu'après le départ de Jeffrey Katzenberg, un des producteurs d'Aladdin, que des excuses publiques et des promesses amenèrent Robbin Williams à revenir[8]. Les enregistrements déjà réalisés par Dan Castellaneta pour Aladdin et le roi des voleurs furent entièrement refaits pour permettre à Robbin Williams d'y participer.

Le personnage du Tapis magique a été élaboré en animation de synthèse, dont le motif particulièrement complexe l'ornant, tout comme l'intégralité de la scène de la Caverne des Merveilles et son entrée en forme de tête de tigre[3].

L'apparence d'Aladdin fut successivement inspirée de Michæl J. Fox et Tom Cruise, celle de Jasmine de Jennifer Connelly, mais également de la sœur de son animateur, Mark Henn.

Jafar est basé sur le personnage de Maléfique de La Belle au bois dormant (1959)  : ils ont tous deux une canne magique et un oiseau de compagnie, et se transforment tout deux en animaux gigantesques (un dragon pour Maléfique, un serpent pour Jafar).

Anecdotes

  • Dans le film, le nom d'Aladdin est rédigé avec deux «d» conformément à l'orthographe anglaise, tandis que selon l'orthographe française, il s'écrit avec un seul «d».
  • Dans la version française du film, quand Aladdin réalise que Jafar l'a piégé, il le qualifie de «fils de chacal». Ceci est un clin d'œil au fait que le chacal joue dans les folklores indiens et africains le même rôle que le renard dans le folklore européen.
  • Le film a rapporté plus de 200 millions de dollars aux États-Unis[3].

Titre en différentes langues

Bandes dessinées

Suivant l'ordre chronologique de l'histoire :

  • Que deviennent Jafar et Iago ? de John Blair Moore, comics en deux parties (1993)
  • Aladdin de Alex Simmons, Leslie McGuire, Michæl Teitelbaum, Emily Jones, Page McBrier, Joanne Barkan (scénario) et Yakovetic, Phil Ortiz, Brooks Campbell, Kenny Thompkins, Raymond Zibach (illustrations), série de 6 livres
  • Le Royaume de la Magie de Bobbi J. G. Weiss, comic (1994)
  • Aladdin de David Riguard, Richard Hoover, Edouardo Savid (dessins) et Lee Nording, Dan Slott, Bobbie J. G. Weiss, Jack Enyart, Martin Powell, Oprah Casseys, Buzz Dixon (scénario), série de 11 comics (1994-1995)
  • On the road de Pat McEown (dessins), Dave Rawson (scénario), comic (1995)
  • Faking Thunderbirds de Edouardo Savid (dessins), Buzz Dixon (scénario), comic (1996)

Télévision

Jeux vidéo

Liens externes

Notes et références

  1. Dr. Ali Behdad.  Aladdin : Platinum Edition (Disc 2)  [DVD].  Walt Disney Home Video.
  2. Aladdin box office info, Box Office Mojo. Consulté le 2007-03-16
  3. abcdefghi (en) Dave Smith, Disney A to Z : The Updated Official Encyclopedia p 13-14
  4. ab Ron Clements, John Musker, Amy Pell. Aladdin audio commentary - The Filmmaker's
  5. Aladdin in-jokes. Consulté le 2006-03-17
  6. Aladdin's Magic, TIME. Consulté le 2007-03-16
  7. ab DISNEY'S GOT A BRAND-NEW BAGHDAD, 1992-09-04, Entertainment Weekly. Consulté le 2007-03-16
  8. Hill, Jim, «Be Careful What You Wish For», 04 2000, Jim Hill Media. Consulté le 2008-03-15

Recherche sur Amazone (livres) :




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